Friday 7 March 2008

INTERDICTION DE FUMER DANS LES VOITURES

Malgré qu'il a exprimé il n’y a pas tellement longtemps qu’interdire de fumer dans la voiture en présence d’enfants, est une mesure trop intrusive qu’il n’envisage pas, voilà que le premier ministre Ontarien, Dalton McGuinty, a changé d’idée. Ayant subit la pression insistante des lobbies anti-tabac puissants, il va jusqu’à comparer l’exposition d’une heure à la fumée secondaire dans une voiture, à l’inhalation d’un paquet de cigarettes !

Nous avons déjà exposé les incohérences dans le discours des anti-tabagistes à ce sujet dans notre commentaire anglais HOW ETHICAL IS IT TO LOBBY GOVERNMENT ON EPIDEMIOLOGICAL BASED EVIDENCE? Nous nous abstiendrons de faire ici la même analyse des études au sujet de l’asthme, et les autres méfaits allégués de la fumée secondaire. Nous nous contenterons plutôt d’exprimer des commentaires qui font appel à la logique et le simple bon sens, que voici :

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et jusqu’au milieu des année 80, la fumée du tabac était omniprésente dans la société. Depuis la maison, jusqu’au cabinet du médecin, nous étions, en tant qu’enfants et adultes, constamment en présence de la fumée du tabac. Pourtant, la génération des baby-boomers, est celle qui vivra le plus longtemps selon plusieurs experts qui craignent que le vieillissement et la longévité de la population bouleverse l’économie des sociétés. Comment explique-t-on ce phénomène ? Comment explique-t-on que les baby boomers ont à leur tour élevé leur propre progéniture dans la fumée sans conséquences et pourtant c’est la génération subséquente à celle de la génération X, celle qui fut la moins exposée à la fumée, qui est affligée de toutes sortes d’allergies et intolérances ?

Puisque nous n’aurons jamais une réponse claire des anti-tabagistes qui refusent systématiquement de nous engager dans un débat honnête, pour le besoin de ce qui suit, faisons semblant que nous croyons à leur discours. Nous sommes en droit alors de leur poser des questions d’une importance incontestable : Comment se fait-il que ces bien-pensants, sauveurs de nos enfants, aient attendu si longtemps pour les protéger ? Comment se fait-il, par exemple, que ce sont les hôtesses de l’air les premières à avoir bénéficié de leur campagne anti-tabac avec l'interdiction des vols fumeurs ? Puisque, selon eux, ce sont les enfants qui sont les plus vulnérables aux risques de la fumée secondaire, pourquoi n’ont-ils pas commencé par s’occuper de leur cas prioritairement ? N’est-ce pas là un acte irresponsable, voire même criminel, de les avoir relégués au dernier rang de la campagne agressive qu’ils mènent depuis au moins 25 ans ? Comment se fait-il que plusieurs qualifient d’abus et de négligence le fait de fumer en présence d’un enfant et pourtant ils se contentent des simples amendes comme conséquences pour les coupables ? Aux grands maux les grands moyens, non ? Si fumer en présence d’un enfant constitue de la négligence ou de l’abus, alors qu’attendent-ils pour militer pour des punitions conséquentes au moins égales à celles qu’on inflige aux batteurs d’enfants ? A-t-on déjà entendu parler d’un abuseur d’enfants qui, après avoir été trouvé coupable, s’en est tiré avec une amende de 100 $ ? Allez, les anti-tabagistes, soyez conséquents de la propagande que vous répandez sans aucune vergogne, et accusez officiellement les parents fumeurs pour les atrocités qu’ils font subir à leurs enfants afin que les tribunaux les punissent avec des conséquences à la mesure de leurs actes odieux ! Soyez sans crainte, chers lecteurs, ce n’est pas demain la veille qu’ils le feront, car la preuve ne sera jamais acceptée par les tribunaux, puisqu’ elle n’est que probabilité statistique insignifiante, controversée et aucunement concluante.

Soyons très clairs, nous sommes tout à fait d’accord que fumer en présence des enfants en santé, peut leur causer de l’irritation et de l’inconfort. Aussi, la plupart des parents ont pris la décision de ne pas les soumettre à la fumée et c’est tout à fait correct tant que cette décision est basée sur leur propre jugement et l’avis du pédiatre de l’enfant puisque la fumée secondaire peut compromettre la santé de certains enfants malades. Dans un contexte du cas par cas, il existe des lois bien implantées pour protéger les enfants affectés, de la négligence parentale et, beaucoup plus sévères qu’une simple contravention. Cependant, voter une loi qui vise la collectivité et qui n’a comme appui que la rectitude politique et/ou l’hystérie collective, démontre une fois de plus que son seul but est de démoniser davantage les fumeurs afin de les rendre honteux de leur habitude et ainsi ajouter une pression sociale de plus pour les contraindre de cesser de fumer --en ayant recours aux divers produits pharmaceutiques comme méthode préférée bien entendu.

On ne doit sous aucun prétexte, à moins d’abus réels, intentionnés, et prouvés, permettre l’ingérence de l’état dans notre rôle de parent. Nous n’avons qu’un commentaire pour les élus qui se plient à la propagande anti-tabagique : Restez hors et loin de nos espaces privés et la dynamique de nos familles !


L'Ontario pourrait interdire de fumer en voiture avec des enfants

L'Ontario pourrait se joindre à d'autres provinces canadiennes en interdisant le tabagisme dans les voitures lorsque des enfants sont présents. Le premier ministre Dalton McGuinty s'est engagé hier à soutenir la loi interdisant cette pratique, admettant qu'il a eu tort de s'y opposer dans le passé.

La Nouvelle-Écosse et trois États américains ont déjà interdit l'usage de la cigarette dans les voitures où des enfants sont passagers. Le gouvernement de la Colombie-Britannique s'est engagé à faire de même dans son récent discours du Trône, et le Nouveau-Brunswick et le Manitoba envisagent d'emboîter le pas.

M. McGuinty a affirmé la semaine dernière qu'il reconsidérait la proposition grâce à l'insistance de sa ministre de la Promotion de la santé et de son député d'arrière-ban David Orazietti, qui a soumis l'an dernier un projet de loi d'initiative parlementaire. «Lorsqu'il m'a d'abord parlé du projet, je l'ai rejeté, a déclaré M. McGuinty hier. Mais il m'a convaincu que nous le devions à nos enfants.«

Le projet de loi compte de nombreux appuis, de sorte qu'il est permis d'espérer qu'il sera accepté de tous les partis lors de la session du printemps, qui devrait s'amorcer le 17 mars, a dit le premier ministre, qui a ajouté que le gouvernement pourrait lancer une campagne publicitaire visant à sensibiliser le public aux dangers de la fumée secondaire pour les jeunes enfants.

L'Ontario a déjà interdit le tabagisme sur les lieux de travail et dans les endroits publics comme les bars et les restaurants.

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